Les captchas ne sont pas si lointain, cette famille de tests de Turing a d’abord été évoqué sur papier en 1996 et des versions primitives de captchas, ayant pour nom Verification of a human in the loop, or Identification via the Turing Test, ont vu le jour l’année suivante chez AltaVista. En 2000, la notion de « captcha » est enfin publié et une compétition entre les robots et le développement de la complexité des captchas se met en place.

Il y a quelques temps, nous avons abordé le sujet des 2FA dans un précédent article, cependant cette sécurité dite forte commence à montrer ses faiblesses notamment en ce qui concerne le code de confirmation via téléphone. Il suffirait d’un coup de téléphone et d’un peu de social-engineering pour que la magie opère.

Les smartphones et tablettes ont considérablement remplacé les ordinateurs classiques ces dernières années et ce n’est sûrement qu’un début à vrai dire. La navigation est très souvent simplifiée et soignée aussi bien sur la partie UI que UX, si un jour on m’avait dit que dans le futur je pourrais commander des articles via mon téléphone, je n’aurai pas cru ces personnes. Cependant, ces objets connectés subissent une négligence au niveau de la couche sécurité mais pas uniquement, il existe une sorte de couche cachée sur nos téléphones.

On se souviendra toujours de WannaCry, ransomware touchant environ 150 pays dans le monde. Dans cette longue liste de machines infectées, on peut trouver des hôpitaux. On se rappellera de la pagaille que ça a provoqué dans ces derniers: des déprogrammations à la pelle, la paralysie des prises en charge, etc.

Avec un chiffre dépassant la cinquante de million d’assurés sociaux, les français sont soucieux de leurs droits aux remboursements des frais médicaux. Ce qui peut en faire des cibles faciles dès lors qu’on évoque une coupure de ces droits. C’est cette brèche qui rend possible cette attaque à la carte vitale.